dimanche 23 décembre 2012

lundi 10 décembre 2012

Et merde aux saisons — 10


Maintenant je puis dire que l'art est une sottise. 
[Nos grands poètes] art aussi facile: l'art est une sottise. 
Le seul brouillon connu d'Une saison en enfer tient en ces trois feuillets.

mercredi 7 novembre 2012

Et merde aux saisons — 2



Prochainement sur ce blog :
Le robot qui se parle tout seul dessine une cabane.

mardi 25 septembre 2012

L'automne, déjà ! — 8




Ce 1er août.
Vers la fin de notre existence, disait Arthur Schopenhauer, chacun de nos jours nous donne une sensation du genre de celle que peut éprouver le criminel à chaque pas qui le mène au gibet…
Mais que de détours pour en arriver là ! Et quel fabuleux roman d’apprentissage que celui que nous sommes tous amenés  à écrire dès lors que nous prenons conscience de nous-mêmes, de notre irréductible singularité et de cette insatiable curiosité qui nous pousse à scruter chaque recoin de la prison où, sans que nous le sachions encore, un mauvais démiurge se prépare à nous torturer.
A la demande de Maupassant, Flaubert lut Schopenhauer à la fin de sa vie. « Ça me va », avait-il opiné. Quant à son neveu, il n’était pas dupe de ce besoin d’amour qui nous jette vers autrui, alors que nous savons bien que tous nos efforts pour briser notre solitude resteront stériles, nos abandons inutiles, nos confidences infructueuses, nos étreintes impuissantes, nos caresses vaines. Et pourtant, n’oublions jamais cette confidence de Nietzsche à sa sœur : «  Aujourd’hui encore, après une heure d’entretien sympathique avec des êtres qui me sont absolument étrangers, toute ma philosophie chancelle : il me semble tellement absurde de s’obstiner à avoir raison au prix de l’amour… »


Roland Jaccard / La Comédie du bonheur / Carnets de l’été 1989

mardi 24 juillet 2012

Un été dramatique — 17

Ma femme a laissé traîner son magazine Elle sur le rebord du fenestron de la salle de bain. J'ai lu l'article  « La pipe, ciment du couple ».

Ma femme a laissé traîner un livre de poche Rivage sur la première marche de l'escalier. Il s'agit des lettres de James Joyce à sa femme Nora. Nous en avons parlé et nous en reparlons.

Ma femme a laissé traîner le dernier livre de Nancy Huston sur l'un des deux gros radiateurs en fonte de la cuisine. Dans la première phrase, le masculin regarde le féminin et il y a le mot « paradigme ».

Aussi fantastique que cela puisse paraître tout tous ces événements sont réels et se sont déroulés ces derniers jours, parmi d'autres événements réels et tout aussi fantastiques.

dimanche 10 juin 2012

vendredi 20 avril 2012

Saison — 0, Épisode — 0

                                                              
                                                 Les poètes

lundi 26 mars 2012

dimanche 25 mars 2012

Rimbaud — 11

Journal — 10

Le 10 mai 1981 au soir, j'étais Place de la Bastille mais j'étais surtout avec ma petite amie. Il y avait par exemple des gens qui dînaient dans un petit restaurant du boulevard Henri IV, ils dinaient tranquillement comme si rien ne c'était passé. Dans la rue d'autre gens avec la main faisaient le signe de leur trancher la tête.
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Si quelqu'un a sous les yeux le Projet de Constitution Communiste (à jamais perdu) rédigé par le poète Arthur Rimbaud en 1871, qu'il le mette en lien.
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J'aime les listes de noms à dire à haute voix. J'ai lu votre poème Mes 158 signatures dans le dernier numéro de 9 Semaines. Dans le même journal, j'ai lu aussi ça : Lâcher les masques et éprouver la réalité. Entrer dans un rapport à l'autre, qui ne serait ni un lien, ni une relation, ni une liaison, ni un contrat, ni une affaire - mais un contact essentiel et puissant, comme on en a avec un chat qui vous fixe des yeux. Se faire engloutir, disparaître, rendre les armes. Jouir peut-être.
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Se faire engloutir, disparaître, rendre les armes. Jouir peut-être. C'est à peu près tout ce dont a besoin un écrivain en résidence. A peu près tout le monde, en fait.

mardi 20 mars 2012

Saison — 2, Épisode — 0




Kol
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06/07/11
The woman who reads translated Spanish talks pretty fast. Since I'm new to Spanish, it would be great to have a sliding bar or something to make her speak at a more comfortable speed. 
Moi aussi - barhet, PADDY26, Jonah Cern Osing Luool Tingeli, durcheinander_philosoph, dzhevat ahmed Shaban + 1 autre
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JoshGoogle Employee
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07/07/11
Hi Kol,

This is a frequently asked request, and we're working on it.
It may take some time as we need to work with our speech team and tweak a bunch of things.

We'll probably start with experimenting with adjusting the speed for some languages to slower.
In parallel we'll work on a user-interface that actually gives you control over the speed – but more likely we'll more quickly get some changes out that just slow things down for everyone for now, and later we'll add the ability to control it directly.

Cheers,
Josh