mercredi 30 mars 2011

Alfonso, garçon de piscine à Ténérife a dit...



Mon patron Vasquez me parle souvent de vous M.Schiffter.
A cette heure bleue, il ne reste, au bar de la piscine, que votre fantôme absolument "desassossego" et une vue sur la mer.
C'est déjà pas mal.

mercredi 16 mars 2011

Alfonso, garçon de piscine à Ténérife a dit...






















Hier, le Colonel Kadhafi s’est présenté à l'hôtel avec une caravane de 50 chameaux et 150 hommes armés. Maintenant, sa tente se dresse au bord de la piscine.
En ce moment, il observe militairement les allers-retours rectilignes de mon robot de piscine.
Avec un regard pensif et visionnaire, il me dit : "beau travail Alfonso...", puis, énigmatiquement, il ajoute:  « Alfonso, tu as été enfant de cœur, tu connais les évangiles…dans l’évangile de Jean, ton Jésus n’a besoin de personne pour l’aider à porter sa croix, Simon de Cyrène n’intervient pas ! ».
Peu habitués aux chameaux et au vert militaire, les bougainvillées tremblent un peu.

dimanche 13 mars 2011

Alfonso, gardien de piscine à Ténérife a dit…

  















Comme j'arrive à la page 164 de votre "philosophie sentimentale" ma petite amie m'annonce qu'elle s'en va. A la page 165, je me repasse "la règle du jeu" et maintenant, arrivé à la page 166, toutes les chaines infos de l'hôtel diffusent des images qui ressemble à l'état fondamental de toute chose.
L'état fondamental de toute chose c'est aussi les fleurs de bougainvillées qui ont encrassé mon robot de piscine, mon compagnon!

Tectonique des plaques.






« L'état « bordélique » est l'état fondamental de toute chose », Clément Rosset.

mercredi 2 mars 2011

Le chat d’Alfonso, tranquillement installé au bord de la piscine à Ténérife a dit...

















« Il faut imaginer Alfonso heureux ».
Puis, stupeur, Alfonso, abandonnant son robot de piscine  « se tire un coup de pistolet qui lui fracasse le nez et lui crève l’œil droit. Vivant encore, il revient à la charge, se coupe la gorge avec un rasoir et se déchiquette les chairs. Inondé de sang, il se fouille la poitrine de son arme et enfin, s’ouvrant  jarrets et poignets s’écroule au milieu d’un lac de sang dont le suintement hors des portes finit par donner l’alerte. »
Maintenant, à l’abri des Bougainvillées, moi le chat d’Alfonso, je reprends ma sieste.
 

Un lecteur de "Philosophie sentimentale" a dit…

























"Je lis les deux dates, 1885-1914 , je fais un calcul machinal: vingt-neuf ans.Soudain une idée me frappe qui m'ébranle jusque dans mon corps. Il avait quarante ans. L'homme enterré sous cette dalle, et qui a été mon père, est plus jeune que moi."

Libellés: folie et chaos, fracas, ressac et remous, coeur angoissé, révolte, ordre mortel du monde, vide affreux, chagrin, philosophie vivante, circonstance vitale, chapitre à écrire et à supprimer, manuscrit accidenté, premier homme, 4 janvier 1960, Albert Camus.