lundi 27 mai 2013

Les siestes vertigineuses — 3

Aujourd'hui je ne parlerai pas des imprimantes tridimensionnelles et donc des dernières lignes du Feu follet de qui vous savez. Je ne parlerai pas non plus de ma journée d'hier et donc de l'instant précis où j'ai ouvert puis refermé le premier tome des œuvres complètes de Simone Weil. De même il est peu probable qu'aujourd'hui je parle du poète et philosophe Gustave Thibon qui est aussi le nom de jeune fille de ma grand-mère maternelle. Aujourd'hui je ne dirai rien du livre de Marie Balvet sur l’itinéraire de Pierre Drieu la Rochelle, livre publié dans la collection Perspectives critiques de Roland Jaccard, livre que j'ai ouvert hier vers 16h35 car il était posé à coté de celui de Simone Weil. Aujourd'hui je ne dirai rien sur mes 7 chats qui ne sont plus que six puisse que Vanille, qui est un chat mâle, est parti. Vous ne m'entendrez pas dire aujourd'hui que je regrette d'avoir commenté sur Hannah Arendt et Épicure. Je ne dirai rien sur les cerises, les fraises et même les dernières asperges. De même je ne parlerai pas du contrôle de la pression des pneus, du lavage automatique de la voiture à cause d'un figuier qui a des poux et de quelques éclats de rire. Aujourd'hui je ne parlerai pas dans le micro, je ne dirai rien sur le silence de Rimbaud, rien sur les goules de Feu sur le quartier général, pas davantage sur le mot méandre qui désigne un fleuve.