jeudi 19 juillet 2012
3 commentaires:
[La grand’salle du château.]
Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.
HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.
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Le voyage d’une vie dans un aéroplane à front renversé… cher Alfonso.
RépondreSupprimerChangement de paradigme, comme disent les pédants ?
Chère Virginie,
SupprimerEn tant que personnage principal assez transparent, d'une histoire sans consistance, je peux bien vous le dire : mon seul problème c'est mon auteur principal.
Il n'y voit rien.
A Virginie >
RépondreSupprimer"comme disent les pédants"
Cette remarque de Raphaël m'avait surpris et même marqué quand je l'ai entendu la prononcer.
Je ne vois pas personnellement en quoi dire "changement de paradigme" serait être "pédant".
A noter qu'anciennement, "Pédant" signifiait : Celui qui enseignait aux enfants ; maître d'école, professeur. (XVIe siècle, pedante. Emprunté de l'italien pedante, « maître d'école », lui-même d'origine incertaine. )
Bref, si on me traitait de "pédant" j'en serai fier ! ;-)
Je vous salue, en passant, cordialement, cher personnage principal Alfonso.