lundi 9 octobre 2017

1 commentaire :

Je crois que votre ami éditeur se doutait bien que vous teniez une sorte de journal. 
Je remercie (le lecteur remercie) M. le directeur des éditions Séguier pour la beauté de son geste.

16 commentaires:

  1. Pourquoi les éditions Séguier ne publieraient-elles pas quelques apophtegmes de Blaise de l'orée sous le titre de Opuscule navrant. Le lecteur se revigorerait, non ?

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  2. (Un mail incrédule fut envoyé.)

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  3. (Il y a déjà eu un spectacle de ce type : un spectacle raté, grotesque. Une farce. Une parade affreusement et dans tous les sens dodécaphonique : il peut bien manquer une note cela ne changera rien : personne ne s'apercevra de rien.

    Rue des Pyrénées.

    "Spectacle de ce type" : c'est à dire un endroit où se retrouve quelques personnages peu importe où (enfin presque peu importe où) qui décident de ne rien faire de spécial : comme ça pour voir.

    La flaque ou la flache ou même la mare ou mieux encore : un œil d'eau morne serait un endroit jolie : demandons à Larissa de nous inviter.

    "LRSP (livre reçu en service de presse)" : pourquoi préciser ça ? pourquoi en rouge ? pourquoi le sigle et entre parenthèses sa signification ?

    N'y pensons plus mais l'idée est là : nous verrons bien.

    Tout ça est dit dans le désordre parce que je suis fou.)

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  4. ( Oui, faisons cela : ne faisons rien. Laissons les choses se faire.

    C'est fou, tout est archivé :

    https://archive.org/

    Tous les commentaires ont survécu.

    Ceux du Docteur S. également.

    Le Lorgnon est fou, aussi.)

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  5. Je suis entrain de lire Journées perdues : j'avais déjà lu Journée perdues, en somme.
    Eh bien, voyez-vous Chevalier solitaire, j'ai eu les larmes aux yeux quand je suis tombé sur les quelques mots de Blaise de l'orée.
    Lire son nom, lire ses mots : un moment parfait.
    Je me suis dit : "Voilà un bon docteur qui prend bien soin de ses patients."

    Une salle d'attente peut aussi très bien faire l'affaire.

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  6. Je suis entrain de lire Journées perdues : j'avais déjà lu Journée perdues, en somme.
    Eh bien, voyez-vous, Chevalier solitaire, j'ai eu les larmes aux yeux quand je suis tombé sur les quelques mots de Blaise de l'orée.
    Lire son nom, lire ses mots, là, entre l'océan et le parc : un moment parfait.
    Je me suis dit : "Voilà un bon docteur qui prend bien soin de son patient."

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  7. Je suis entrain de lire Journées perdues : j'avais déjà lu Journée perdues, en somme.
    Eh bien, voyez-vous, Chevalier solitaire, j'ai eu les larmes aux yeux (c'est un signe de grande émotion chez les humains) quand je suis tombé sur les quelques mots de Blaise de l'orée.
    Lire son nom, lire ses mots, là, entre l'océan et le parc : un moment parfait.
    Je me suis dit : "Voilà un bon docteur qui prend bien soin de son patient."

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  8. Je suis entrain de lire : Journées perdues : j'avais déjà lu Journée perdues, en somme. ("En somme" je choisis cette locution adverbiale exprès.
    Eh bien, voyez-vous, Chevalier solitaire, j'ai eu les larmes aux yeux (c'est un signe de grande émotion chez les humains) quand je suis tombé sur les quelques mots de Blaise de l'orée.
    Lire son nom, lire ses mots, là, dans la salle d'attente, entre l'océan et le parc : un moment parfait.
    Je me suis dit : "Le docteur S. est un bon docteur : un docteur qui prend bien soin de son patient."

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  9. Je n'ai pas reçu Journées perdues en "LRSP (livre reçu en service de presse)" : moi j'achète mes livres : je ne suis pas un ignoble pignouf.

    Le repas, Chevalier Solitaire Limier de Saint-Cédric, ce repas où je passais les plats : il est du même ordre : une flaque, une flache, un œil d'eau morne où il est possible de trouver des petits poissons.

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  10. Blaise de l'orée est partout, dans le bruit et le silence.

    Les journées perdues, à la fin, on les retrouvera toutes.

    Le dernier jour est une fête.

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  11. merci de ta visite mon très cher ami , je t'embrasse fort et salue ta famille si chére.
    0 bientôt

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  12. Le Marquis est un gentilhomme dont on devrait citer les apophtegmes systématiquement. Une bonne médecine de l'esprit. Pour nous soulager des pignoufs à lorgnon.

    Ne perdez jamais votre casquette rouge.

    Votre dévoué Dr. S.

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  13. Je suivrai votre prescription à la lettre, Docteur.

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  14. À moi.

    Le lecteur familier du blog du philosophe sans qualité peut se dire à la fin de la lecture des Journées perdues : – «En somme, je n'ai rien lu là que je ne sache déjà.»
    Je ne suis pas ce lecteur.

    Paul Veyne (j'ai rencontré une fois Paul Veyne) éclaire ce moment particulier : la rencontre entre celui qui écrit et celui qui lit (la rencontre entre l'écrivain et le lecteur).

    Ce moment est délaissé par l'analyse littéraire.

    La nuit. Une rue à Paris. Un lecteur suit René Char : le lecteur scande deux ou trois lignes d'un poème de René Char. Le lecteur suit encore René Char : le lecteur scande encore les mêmes deux ou trois lignes d'un poème de René Char.

    Ce moment est délaissé par l'analyse littéraire.

    Ce moment où le poète frappe le lecteur est mis de côté par la recherche universitaire . Ce moment où le lecteur pulvérisé se transforme en espace vide est peu étudié par la recherche universitaire.

    À vous Catherine.

    Le lecteur extravagant (moi) se demande si le thème principal de Journées perdues n'est pas le solde entre celui qui écrit et celui qui lit. (À préciser).

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    1. J'ai entendu à la radio un musicien qui disait approximativement : « … ce n'est pas par hasard qu'on dit "apprendre par cœur". Quand on fait cet effort-là, ça ne rentre pas que dans la tête... ».
      J'ai souvent fait ça, prendre ce poème Allégeance, pour le faire mien, le détacher de René Char, comme j'aurais détaché un fruit sur un arbre, pour m'embellir la vie, le comprendre de travers, le savoir par cœur. Croire qu'il parle du souvenir d'un amour qui s'éloigne par exemple. Puis m'apercevoir que non (grâce à Paul Veyne), c'est le poème lui-même qui est libre d'aller où il veut. Et c'est beau de toute façon.
      Je vois que vous ne l'avez pas oublié, Alf.

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.