samedi 7 septembre 2013

De l'utilité de créer des personnages presque fictifs — 4

9 commentaires:

  1. Le compliment de M.Bourdin à Marc Voinchet semble venir du cœur. C'est bien.

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    1. Hamlet ne tue pas un rat mais Polonius :
      — C'est venu comme ça en voiture juste avant 8 heures, un matin.

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    2. Si je ne tue pas ce rat, il va mourir.

      Parle, Polonius. Sois bref.

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  2. Cher Nuageneuf, ce n’est pas par esprit de contradiction, puisque je me le suis écrié avant de découvrir votre commentaire ( j’ai un témoin ;) ), mais écoutant Bourdin les mots qui me sont venus sont : « Mais quel faux cul ! ».

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    1. LE PITRE RIDICULE .

      J'ai pas de témoin, cher Axel, mais j'ai tout de suite pensé à ces mots de Carole : Clic.

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    2. Ahh ! Polonius... Mais oui, c’est tout à fait cela !

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  3. Belle intuition. Shakespeare est toujours vivant.
    - you are the best, merci, Alfonso !

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  4. Le chêne à abattremardi, 10 septembre, 2013

    Chère K.role,

    Axel m’a fait part de l’ambiguïté de mon message de ce matin.

    Naturellement, la brume ne s'adressait pas à vous – comment cela serait-il possible, vous si limpide et si claire - mais à l'auteur (dont le nom m’échappe) parlant des acteurs et plusieurs fois cité sur votre blogue.

    J'aime beaucoup ce que vous faites ; j'apprécie énormément votre voix, vos élans, vos coups de cœurs, vos références à Pessoa.

    Je me languissais simplement de lire vos analyses très fines sur les films (de l'autre blogue dont j’avoue être une fan).

    J'espère qu'il ne se passe rien de fâcheux en raison d'une interprétation erronée d’un message fort mal tourné.

    Répondez-moi vite – chère K.role – le fait de ne plus voir votre blogue s'afficher augmente mon anxiété.

    bien à vous , Virginie.

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  5. Chère Virginie,
    C'est vrai qu'il était mal tourné ce message, et ne vous ressemblait pas.
    Par contre je me suis bien reconnue dans mon impulsion inconsidérée de tout jeter, et regrette de vous avoir inquiétée.
    tout est réparé.
    Bien à vous,
    Carole

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.