jeudi 26 septembre 2013
De l'utilité de créer des personnages presque fictifs — 10
15 commentaires:
[La grand’salle du château.]
Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.
HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.
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Argh ! nooooon... ce n'est pas bon. Il y a encore beaucoup de travail !!!
RépondreSupprimerChacun projette ce me semble ses souvenirs et nostalgies – ou ses démons sur le monde…
SupprimerMais que reste-t-il alors du « réel » ?
Axel Evigiran, Un monde d'illusions, Phantasía.
Sur les planches, rien n'est réel. Mais ce qui n'est pas vrai ne passe pas la rampe.
RépondreSupprimerJ'adore les fantaisies navrantes déposées par un certain Jaccardroland sur YouTube :
Supprimer— On dirait que c'est vrai.
pris dans ou sur le vif, effectivement.
RépondreSupprimerUn personnage de théâtre est à la fois une construction et un instantané. Au fait, pour comprendre Hamlet, je devrais sans doute lire le livre de ce monsieur : l'exil intérieur.
- Shakespeare nous a vu : de loin il nous fait signe. Entrer dans ce signe, non pas intellectuellement, mais organiquement ... (I am crazy)
Alors chère Carole, regardons encore une fois ça.
Supprimeroh ! je ne connaissais pas. Merci infiniment. ça nous change du théâââtre français.
SupprimerCher Alfonso,
RépondreSupprimerVous ne voudriez pas changer la bande son de votre video : avec ça par exemple.
S'il vous plait !!! ..
Molière (Seconde chanson à boire : Le bourgeois gentillomme Acte IV, scène 2)
RépondreSupprimerMerci
RépondreSupprimerje me permets de publier mes petites notes chez vous, cher Alfonso, puisque que avez convié ma voix dans votre domaine : on n'entend pas le lieu ... à part à la fin peut-être un peu. faudrait que je sois tout de suite dans une taverne. à reprendre :)
là
RépondreSupprimernon.là plutôt (bon, j'arrête !).
RépondreSupprimervoilà ! la troisième est la bonne. Si le coeur vous en dit de changer encore... vous me ferez plaisir.
RépondreSupprimerMerci. Je lève mon verre à vos amours.
oui !!! oui !!!
RépondreSupprimerc'est superbe, je pensais justement à ce poème de Baudelaire dit par Régiani ! merci merci merci :)
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