dimanche 12 juin 2011

Théâtre — 1

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9 commentaires:

  1. Corinnedimanche, 12 juin, 2011

    Mais Alfonso, pour vivre heureux, vivons cachés...! Quoiqu'à trois heures du matin, nous risquons de ne pas avoir énormément de spectateurs.. Voilà qui rassure un peu mon double fictif et moi-même qui sommes d'une timidité presque maladive, quoique parfois exubérante.
    (Mot clef de la modération : "fablyto")

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  2. Alfdimanche, 12 juin, 2011

    Vous êtes pendant les répétitions, chère Corinne, une Hélène Berr cachée et heureuse formidable.
    Ah ! Vos trois derniers mots ajoutés sur le conseil de l'auteur : Horror ! Horror ! Horror !

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  3. Corinnelundi, 13 juin, 2011

    Parfois Alfonso, votre sens de l'hors-propos m'échappe..

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  4. Alflundi, 13 juin, 2011

    Aïe!... à la face plus rien ne tient, dans les cintres le chef éclairagiste nous laisse dans le noir et en coulisse l'auteur principal s'arrache les cheveux.
    "Philosophie sentimentale" n'aura pas lieu.
    Ouf!

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  5. Corinnelundi, 13 juin, 2011

    Que voulez-vous, cher Alfonso, les sentiments et la raison n'ont jamais fait bon ménage. Ouf.

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  6. Alflundi, 13 juin, 2011

    N'empêche je suis sûr que ce spectacle sera joué un jour à Avignon Off... disons vers 2150... sans nous et c'est très bien comme ça.

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  7. Corinnelundi, 13 juin, 2011

    Sans doute, écriture assistée par ordinateur et joué par des robots de scène..

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  8. Alflundi, 13 juin, 2011

    N'oublions pas les futurs spectateurs : des robots aussi.

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  9. Corinnelundi, 13 juin, 2011

    Il n'y aura plus de chauffeurs de salle, d'applaudimètres et de souffleurs.. Ce sera la fin des petits métiers.
    http://www.les-souffleurs.fr/html/pframepresse.htm

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.

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