vendredi 21 juillet 2017
Sans fin, la chute, je vous en prie, Ô Suzerain de l'Absence de Perspective.
3 commentaires:
[La grand’salle du château.]
Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.
HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.
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Je viens de découvrir votre blog grâce au Marquis (heureusement pas divin) et vos confidences sur le cynisme qui vous habite.
RépondreSupprimerJe ne suis pas surpris par vos propos et l'image que vous renvoyez. Vous devez vous dire, encore un...
Oui, le monde d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier ; qu'elle surprise me direz-vous !
Bien loin des trente glorieuses. C'est ainsi.
La mondialisation fait des ravages mais pensez-vous que les jeunes d'aujourd'hui sont dupes ? Pour beaucoup certainement, un petit joujou dans les mains (tablettes,etc.) et ça les calme mais pour combien de temps ?
L'homme a toujours été un loup pour l'homme et le cynisme est le moindre mal !
La machine, les robots, le bazar informatique ont complètement bouleversés les repères.
Hier, on était bien souvent fils de et on sera le père de, continuation aliénante mais quelque part rassurante. Petit pois dans une boite de conserve comme l'écrivait si bien Sartre (pour moi, un génie littéraire).
Aujourd'hui les petits jeunes deviennent des malins (plus diaboliques que cyniques) et s'infiltrent de plus en plus, masqués, dans les fissures d'une société qui risque de finir par éclater.
Tout est récupéré, plus de repères, des médias sans humour ou d'un humour totalement faux où seul les parts de marché comptent. Une corrida avec des taureaux en papier bien plus dangereux que les vrais car virtuels ,froids, sans plus aucune chair.
Les 35, 20, 5 heures de travail ne sont souvent que chiffons de papier des puissants qui se contrefichent comme hier de la piétaille qui finira par se révolter, d'accord avec vous mais comment ?
Je m'en vais découvrir avec curiosité votre blog !
Dites-moi à quelle heure on donne la bénédiction à l'orée ?
RépondreSupprimerJ'ai écrit ce texte (comme l'a senti le marquis de l'orée : il s'agit d'un texte : rien de plus) donc j'ai écrit ce texte très rapidement, sans me forcer. Comme ça vient tout seul, j'écris et je ne supprime pas. La première phrase qui donne l'élan est complètement inconsciente : c'est à dire : je ne sais pas d'où elle sort : je la saisis.
Dans sa réponse (qui vise juste, sauf que...) dans sa réponse, j'entends tout de suite la phrase : " Nous ne sommes pas au monde".
Je connais très bien le garçon du texte : un garçon du monde d'avant : nous ne nous voyons plus. Je pense à lui souvent.
J'observe que quand ça sort tout seul : ça se retranscrit tout seul au présent.
Je vous salue maggam.
A l'orée du jour caprin... en présence du Marquis, si peu au monde que peut-être divin.
RépondreSupprimerVotre blog semble foisonnant !