Je me méfie toujours un peu des effets d'annonce. Pour moi le coup de revolver (je n'approuve pas cette expression même si je ne saisis que trop bien l'allusion à une célèbre querelle bruxelloise) cela ne peut être qu'une chose : la lecture de la quarantaine d'annotations de la grammaire nationale par la main de l'apprenant Arthur Rimbaud. Cela ne peut être que ça.
Ce livre, ce manuel, cette grammaire traîne partout chez les Rimbaud : toute la famille l'ouvre, la consulte.
La consulte encore.
Même Frédéric, le dernier de la classe, jette une paupière étonnée sur cette grammaire puis la referme.
Pourquoi cette grammaire ne serait-elle pas le livre du devoir des poètes de sept ans ? Je traduis : pourquoi ne pas imaginer cette grammaire des familles comme le livre du devoir ?
Vous ne répondez pas tout à fait à la question M. Bienvenu. Entretenez-vous le flou exprès ? Cette grammaire annotée, manipulée, usée par les mains de l’apprenant Arthur Rimbaud vous l’avez consultée ou pas ?
RépondreSupprimerC’est ça que le lecteur dépossédé veut savoir. C’est ça que le lecteur un peu trompé veut voir. Le merveilleux ça serait ça : voir les quarante annotations.