samedi 27 août 2011
3 commentaires:
[La grand’salle du château.]
Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.
HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
En effet, cher Alfonso, je prescris cet ouvrage à tous mes patients souffrant d'insomnies opiniâtres. Généralement, une page, une page et demi, suffit à plonger le sujet dans un sommeil profond. Au réveil, quelques longueurs dans le bassin non-chauffé, doivent, en principe, effacer de sa conscience le souvenir de ce qu'il a lu. Ainsi, la nuit suivante, il peut relire la même page et obtenir le même effet léthargique.
RépondreSupprimerTout ça c'est à cause de V. et de son truc sur la création.
RépondreSupprimerQuelquefois Doctor, j'ai un peu de mal avec Alfonso mais je l'aime bien.
Mouais...
RépondreSupprimer