mercredi 2 mars 2011

Le chat d’Alfonso, tranquillement installé au bord de la piscine à Ténérife a dit...

















« Il faut imaginer Alfonso heureux ».
Puis, stupeur, Alfonso, abandonnant son robot de piscine  « se tire un coup de pistolet qui lui fracasse le nez et lui crève l’œil droit. Vivant encore, il revient à la charge, se coupe la gorge avec un rasoir et se déchiquette les chairs. Inondé de sang, il se fouille la poitrine de son arme et enfin, s’ouvrant  jarrets et poignets s’écroule au milieu d’un lac de sang dont le suintement hors des portes finit par donner l’alerte. »
Maintenant, à l’abri des Bougainvillées, moi le chat d’Alfonso, je reprends ma sieste.
 

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.