mercredi 30 janvier 2013
4 commentaires:
[La grand’salle du château.]
Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.
HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.
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Je donne ma langue au chat.
RépondreSupprimerLe monde touche à sa fin. Il n'a jamais été plus sensuel, sexuel/mortel, comme cette voix qui parle anglais sur votre bout de film conceptuel, comme Harnonkourt qui dirige deux concertos pour piano de Mozart, ou Marcela Iacub qui déconstruit, déconstruit, déconstruit... La fin, c'est l'ultime jouissance, dans ce silence enfin advenu, dans cette pensée enfin irréfragable. Dans ce doute ambigu, épicurien : nous sommes absents quand la mort survient. Ceux qui ont peur ont cependant raison de se tromper. La vérité est néant. Le nôtre.
RépondreSupprimerOui, la vérité est néant.
SupprimerLe néant est vérité.
Mais rien n'est à nous.
J'ai mal orthographié le nom d'Harnoncourt. Puissé-je en être excusé, en précisant par exemple qu'il joue divinement les concertos 23 et 25 de Mozart avec son Concentus Musicus Wien, et au pianoforte Rudolf Buchbinder (Sony Classical). Délectez-vous !
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