samedi 5 novembre 2011

Marquis de l'Orée — 2

delorée chez Louis Watt-Owen

4 commentaires:

  1. Il y a quelque chose d’assez incohérent sinon consternant dans cette déclaration du Marquis de l’Orée car en allant sur son blog on découvre qu’il écrit lui-même d’abondance et qu’il ne se lasse pas de citer nombre d’écrivains qu’il n’a pu connaître que grâce à des éditeurs.
    De telle sorte qu’on peut s’interroger sur un cas manifeste de dissociation de la personnalité et sur la pertinence des affirmations reproduites ici.

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  2. Cher delorée, très prochainement, Les éditions de La Plantación vont vous faire une offre que vous ne pourrez pas refuser!

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  3. Une offre, cher Alfonso ? Je m'attends au pire...

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  4. Le dernier billet du Marquis de l’Orée (« Lettre à mon éditeur ») éclaire ses propos d’un tout autre jour. Ancien écrivain lui-même, il voue à l’exécration ses anciens confrères écrivains, les éditeurs ainsi que les critiques, et pour faire bon poids, le genre humain en son entier. Cette misanthropie consécutive à une déception radicale du « milieu littéraire » cherche un remède dans la contemplation de la beauté et l’innocence animale et végétale – le Marquis de l’Orée s’étant réfugié depuis à la campagne, dans un relatif isolement. Mais le démon de l’écriture le possède et le torture encore… sans autre issue que son blog.
    Plaignons son sort !

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.