lundi 4 avril 2016

Ce matin j'ai inventé un mot : il est venu comme ça : la catastromphe.

3 commentaires:

  1. Cher Alfonso, votre concept interpelle, ceci mérite sinon définition, au moins précisions.
    Quelle différence faites-vous entre catastromphe et catatastrotriomphe ?
    En tant que catastrophile, quelle serait votre position quant aux mouvements – et ces derniers sont-ils croissants ? - catastromphobiques ?
    Belles recherches à vous. Le Chêne en consumaction.

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  2. Je vais répondre Virginie, je vais répondre. Comme je peux, pas tout de suite, plus tard. En attendant vôtre ‘consumaction’ me semble proche de mon ‘catastromphe’.
    J'ai une question pour Fréréric Lordon : la constitution de la république sociale dans un seul pays : ça marche, ça?

    Un exemple de consumaction objective : c'est vous : Et voyez-vous, au bord de l’asphyxie, au sommet du désespoir, là – entre songe et terre –ici où le sable s’enfonce un peu - à peine – d’un rien, sous la pression du talon… là donc… où une feuille d’oyat agitée par le sec imprime au désert une écriture saccadée, là, donc, il y a place encore – oui, je crois, oui c’est sûr - pour la vase du ciel et le bleu des sentiments.
    Je ne trouve rien : je cherche.

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  3. N'y a-t-il pas eu déjà ici un billet fameux avec une rime en omphe ? où c'était ailleurs peut-être ?

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.