dimanche 2 février 2014
De l'utilité de créer des personnages presque fictifs — 22
10 commentaires:
[La grand’salle du château.]
Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.
HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Estimado Alfonso,
RépondreSupprimerDespues tres años que existe vuestro blog La Plantación , del mismo nombre que el palacio de Tenerife, este presenta una producción muy honorable de mensajes. Pero no olvide que usted debe vigilar a la piscina y al robot. Sin duda usted esta un hombre casi fictivo, pero tenga una misión muy real.
Buen trabajo,
Sr Vasquez
Una misión muy real.
SupprimerVasquez et son double. Alfonso et le spectre de Vasquez. Les deux illuminations du philosophe néo-mexicain (ah ! le soir du 15 septembre 1959).
Una misión muy real.
Una misión muy real.
Trouver un mécène pour publier Opuscule navrant.
Cher Alfonso,
RépondreSupprimerÀ l'évidence, Vasquez parle l'espagnol moins bien que votre robot tout aussi presque fictif que vous. Espérons que ce monsieur n'aura pas l'idée de traduire Opuscule navrant dans la langue de Cervantes. Mais, effectivement, publier cette œuvre est une réelle mission.
Une question me taraude: avez-vous toujours votre gorra de beisbol roja?
Dr Schiffter
RépondreSupprimerFrançois Truffaut : "J’ai la réputation d’aimer beaucoup de films très différents, et effectivement je peux comprendre, un peu comme Rivette, toutes sortes de films et les aimer, des films qui n'ont le plus souvent aucun rapport avec ce que j'ai envie de faire, mais ce que je n'aime pas, ce sont les films de simulation, je déteste profondément le snobisme et son frère jumeau le bluff, et cela va de « Modesty Blaise » à « Trans-Europ-Express » en passant par « Polly Maggoo », « Anna », « Help », « Pussy Cat », « Privilège », « Dragées au Poivre », « A Coeur Joie », le western de Mekas, tout ce qui donne l’impression d'être fourmillant d’idées alors qu'il n'y en a pas une, tout ce qui parodie, tout ce qui joue à faire le malin, à épater les gens avec du montage court, du zoom et de l'accéléré : c’est du cinéma misérable parce que le metteur en scène, par sa volonté de brouiller les cartes, espère échapper au jugement critique.
La devise des simulateurs pourrait être la phrase de « Thomas l'imposteur » : « Puisque ce désordre nous échappe, feignons d’en être l’organisateur ».
Cette attitude ressemble à celle des new-yorkais qui, en achetant des rouleaux de papier hygiénique imprimés en faux dollars, croient démontrer leur mépris de l'argent.
Puisque, en vérité, personne ne se torche avec de vrais dollars, alors inutile de faire semblant, achetons du papier blanc et racontons nos histoires normalement en prenant le risque de les voir analysées, décortiquées, critiquées.
Toute cette pseudo-fantaisie, j’espère rester à l’abri de ça. La menace qui pèse sur moi, bien sûr, c'est d'être « out » : personne n'a envie de l'être, mais je n'ai absolument pas envie d'être « in »."
Entretien avec François Truffaut,
par J.-L. Comolli et Jean Narboni
(extrait)
CAHIERS DU CINEMA n°190, mai 1967
Quand je lis ça (Virginie) : L’opposition solidarité de pauvre versus individualisme de riche, naturellement, ne saurait tenir face à l’abondance des crachats soufflés de part et d’autre.
SupprimerUne solidarité d’obligation pour les premiers - par destin de misère - ; chaîne facile à briser en temps de sécateurs échelonnés.
Un individualisme sachant s’agréger, pour les seconds, à toute heure de profits et de gains.
Pour tous, les lames s’aiguisent à la ceinture.
Le tranchant malicieux du métal n’en a pas fini de frapper - d’un coup sec - les dos tournés imprudemment :
— C'est le Chœur (théâtre).
— Vous êtes les coryphées.
Chère K.role,
SupprimerL’extrait choisi – re-noir – me taraude. De qui est-il ?
Bonne soirée à tous, Virginie
Renoir jean ... ?
RépondreSupprimerAlain ?... Ou Gilles Boudos ?
RépondreSupprimerChère Virginie,
RépondreSupprimerC'était Georges Perros
mais maintenant c'est Jean Renoir que l'on entend dans le noir. ("le maître" disait Truffaut)
bien le bonjour à la compagnie !
Merci, chère K.role,
RépondreSupprimerAu plaisir de vous lire !