mardi 5 novembre 2013

Psaumes d'actualité — 1

Cher marquis, un certain Drukpa Kunley, dit le Fou Divin, Tibétain du XVIe écrit des psaumes d'actualité presque aussi navrants que les vôtres :
“ Si vous pensez que j'ai révélé des secrets, je vous fais mes excuses. Si vous pensez que tout cela n'est qu'un tissu d'absurdités, prenez-y plaisir.” J'ai lu ça dans Faits Divers aux Perspectives Critiques : collection fondée par qui vous savez (le format est plus petit, les pages plus légères).

5 commentaires:

  1. Vénérable Suzerain, merci pour ces paroles qui sont celles de mon cousin.

    L'Infâme a fui au loin, mais ses fragments filmés resteront avec nous comme un émouvant témoignage de notre naufrage.

    Les mots sont de trop, tout juste: merci, avait-il dit.

    Les grandes chèvres de l'Orée, la Marquise et le bordel ambiant nous attendent.

    Arrivons trop tard à tout sans nous presser.

    Ici la pluie fouette les vitres, les bûches crépitent et la perfection approche avec la sieste vertigineuse comme des yeux grands ouverts parcourant le silence des espaces infinis fuligineux.

    Ainsi soit-il: au lit.

    Gros bisous.

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    1. Insultez-moi, épuisez-moi : c'est ça le grand éclat de rire de l'Orée.
      Caresses rugueuses.
      Féalfonso vôtre

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  2. Cher Alfonso,

    Je ne sais si l'un de mes messages vous est parvenu mais si tel était le cas, merci de le détruire en raison de sa parfaite absurdité.

    Le décalage a ses limites.

    Bonne sieste à vous, merci de ne publier celui non plus, bien entendu. Amicalement, Virginie

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  3. avez vous des nouvelles du marquis ? je vous embraésse laissez moi un message sur mon blog gros bisous

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    1. Très chère Frankie : depuis plusieurs jours une idée trotte sous mon front : pourquoi ne liriez-vous pas à voix haute the most famous quotes de l'Orée : je passerai vos enregistrement sur radio-plantación : les oreilles du marquis frémiront (ses pampilles aussi).
      Chère Françoise : les absents sont là puisse qu'on parle d'eux : nous vous embrassons.

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.