lundi 5 décembre 2011
5 commentaires:
[La grand’salle du château.]
Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.
HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.
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Démissionne plutôt, imbécile.
RépondreSupprimerL'effondrement sous le poids de ses propres contradictions.
RépondreSupprimerFrédéric Lordon
... le délire humain ne connaissant pas de limites dans l'art de l'exploitation des plus faibles, le spectacle nous réserve encore d'émouvantes prestations d'acteurs avant la tombée du rideau. Nous tenterons néanmoins de garder le sourire afin d'applaudir à tout rompre l'empire de la connerie terrestre.
Marquis de l'Orée
il faut réduire les petites pensions plus encore. Nous n'en sortirons jamais sans affamer les pauvres, les moins pauvres et tous les autres.
RépondreSupprimer... j'ai en horreur les pauvres, tous les pauvres, tout autant que les moins pauvres, tous les moins pauvres (sans compter les hommes, tous les hommes). De la terre ne restera qu'une plaie béante, parfaite illustration du projet que chaque homme porte en lui.
RépondreSupprimerAh, nous voyons ! Vous y venez.
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