Cher Alfonso, Le repas - Comme il est bon de laisser la douceur grignoter des miettes d'instants.Nous restons tous, arrêtés dans l'amitié, côte à côte, unis dans le présent des souvenirs. Joyeuses fêtes à vous et à tous nos amis de passage. Votre amie, Virginie. Pense feuille en note de haut de page : c'est quand vous voulez.
Cher Alf, je suis très touchée, je me suis souvenue que "Lorsque nous étions réunis à table et que la soupière fumait Maman disait parfois "Cessez un instant de boire et de parler" Nous obéissions "Regardez-vous" disait-elle doucement Nous nous regardions sans comprendre, amusés "C'est pour vous faire penser au bonheur" ajoutait-elle Nous n'avions plus envie de rire "Une maison chaude, du pain sur la nappe Des coudes qui se touchent, voilà le bonheur" répétait-elle à table Et puis le repas reprenait tranquillement Nous pensions au bonheur qui sortait des plats fumants Et qui nous attendait dehors, au soleil Et nous étions heureux Papa tournait la tête comme nous Pour voir le bonheur jusque dans le fond du corridor En riant, parce qu'il se sentait visé, il disait à ma mère "Pourquoi tu nous y fais penser, à c' bonheur ?" Elle répondait "Pour qu'il reste avec nous le plus longtemps possible" " dit par Julos qui n'est jamais loin des choses tendres et des soupières fumantes
Il manque une part, celle du pauvre...celui ou celle que l'on n'attend pas... celle ou celui qui viendrait vous écouter, seulement :-)
J'aime presque tous vous lire, partager un repas de mots épicés certainement.
Cette photo virtuelle m'a interpellée et je vous en remercie, j'aurai bien voulu pour de vrai les voir devant ce décors, mais à l'impossible, nul n'est tenu.
Fasse que 2016 soit de moins en moins virtuelle et vous permette de réaliser ce repas...
HAMLET Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.
Cher Alfonso,
RépondreSupprimerLe repas - Comme il est bon de laisser la douceur grignoter des miettes d'instants.Nous restons tous, arrêtés dans l'amitié, côte à côte, unis dans le présent des souvenirs.
Joyeuses fêtes à vous et à tous nos amis de passage. Votre amie, Virginie.
Pense feuille en note de haut de page : c'est quand vous voulez.
Pour celle-ci, je serais prêt à mettre entre parenthèse mon éloignement perpétuel des tablées.
RépondreSupprimerCher Alf, je suis très touchée, je me suis souvenue que
RépondreSupprimer"Lorsque nous étions réunis à table et que la soupière fumait
Maman disait parfois "Cessez un instant de boire et de parler"
Nous obéissions
"Regardez-vous" disait-elle doucement
Nous nous regardions sans comprendre, amusés
"C'est pour vous faire penser au bonheur" ajoutait-elle
Nous n'avions plus envie de rire
"Une maison chaude, du pain sur la nappe
Des coudes qui se touchent, voilà le bonheur" répétait-elle à table
Et puis le repas reprenait tranquillement
Nous pensions au bonheur qui sortait des plats fumants
Et qui nous attendait dehors, au soleil
Et nous étions heureux
Papa tournait la tête comme nous
Pour voir le bonheur jusque dans le fond du corridor
En riant, parce qu'il se sentait visé, il disait à ma mère
"Pourquoi tu nous y fais penser, à c' bonheur ?"
Elle répondait
"Pour qu'il reste avec nous le plus longtemps possible" "
dit par Julos qui n'est jamais loin des choses tendres et des soupières fumantes
D'un coup, en personnage presque fictif, je me sens bien dans mon assiette... (Ce menu promets une drôle de veillée : une fête des sens et du sens ?)
RépondreSupprimerIl manque une part, celle du pauvre...celui ou celle que l'on n'attend pas... celle ou celui qui viendrait vous écouter, seulement :-)
RépondreSupprimerJ'aime presque tous vous lire, partager un repas de mots épicés certainement.
Cette photo virtuelle m'a interpellée et je vous en remercie, j'aurai bien voulu pour de vrai les voir devant ce décors, mais à l'impossible, nul n'est tenu.
Fasse que 2016 soit de moins en moins virtuelle et vous permette de réaliser ce repas...
Fany