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| Riding a wave. Pour le Marquis de l'Orée | 
V. :
"Au  bout des 88 pages de Petite philosophie du surf, j’ai bien été obligée de  reconnaître que se lancer la tête la première vers les rouleaux  nécessite un minimum d’audace, de courage, d’enthousiasme, une  perception de la vie qui n’est pas sans rappeler l’insouciance, mais  aussi -et sinon L. serait mort-, une sorte d'humilité face à un élément  imprévisible qui ne laisse pas de place à l'arrogance. Et puis, comment  ne pas voir ce rapport à l’instant dans ce qu’il a d’unique et surtout,  une fois la vague épousée, une jouissance extemporanée indissociable des  notions de risque vital et d’impermanence. Et puis l'éternel  recommencement, vain et illusoire, en quête d’une meilleure vague qui ne  sera jamais ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. 
En  refermant ce livre, j’avais appris à regarder autrement le « paysage »  de Turner (part 1), je connaissais le processus mystique des indigènes  allant au devant de la vague (part 3) et enfin, L. le surfeur (part 4)  avait fini par muter en une sorte de héros, léger, intelligent et  élégant. C'était inespéré."
Corinne : 
"Bah, vous savez à mon âge, on aime son petit confort. Les grands durs  qui prêchent la transparence, bof. Je préfère les petits ronds dans  l'eau trouble des piscines." 
"Le robot d'Alfonso est muni d'un appareil photographique qui sélectionne  et capture les silhouettes féminines les plus gracieuses, à votre goût,  et cela, qu'elles soient allongées sur des transats, assises au bord du  bassin ou carrément en train de nager. Il lui arrive de photographier  aussi le voilier qu'un petit garçon a oublié au Jardin du Luxembourg et  qui a longuement dérivé jusqu'aux Canaries." 

Mon cher Alfonso,
RépondreSupprimerVous êtes un farceur.
Votre éviction de la Plantación cachait en fait une promotion. Comme cette photographie prise depuis votre bathyscaphe le montre, el señor Vasquez vient de vous nommer responsable de la nouvelle piscine à vagues de l'hôtel. On dit même que les clients vous ont baptisé El Capitan Nemo. Certains se plaignent aussi du fait que vous chantiez à tue-tête dans votre petit sous-marin l'air de La bamba :
"Yo no soy marinero,
Yo no soy marinero,
Soy Capitan, soy Capitan, soy capitan,
Va, va, La bamba !" Etc.
Je comprends votre euphorie. Mais veillez à ne pas troubler le repos de mes patients.
Merci de votre compréhension et encore bravo,
Doctor Schiffter
Dear Alfonso,
RépondreSupprimerthe sunk surfeur will meet the fédor-biker-girl. Just say to Dr Schiffter to leave the waves !
Greetz from hoods
delorée