jeudi 8 juin 2017


Le sonnet du trou de verdure m’a occupé quelques heures il y a quelques jours. Ou bien il y a quelques jours le sonnet du trou de verdure m'a occupé quelques heures. Je ne sais pas encore.
Le végétal, donc.
Donc, je suis un trou.

10 commentaires:

  1. Réponses
    1. C'est incroyable Elly. Vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est incroyable.

      J'en étais exactement là depuis trois heures 15 ce matin.

      Tu es là où il faut pour la trahison, dans tous les sens.

      C'est incroyable.

      Faut que je me calme.

      Tu vois que j'ai raison (mon dieu) avec mon truc du gros blog.

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    2. je ne comprends rien à cette histoire de gros blog et à tes histoires. Mais je me souviens que ce sonnet du trou de verdure, je l'ai dans la collection des Mille et une Nuits (Femmes Hombres). A l'époque où je me l'étais procuré, j'avais un petit faible pour Verlaine. (j'aime toujours Verlaine)

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  2. Tu as vu la tête de ceux qui comprennent quelque chose à quelque chose.

    Parfois je m'emballe.

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    1. Des briques de verre incolore quadrillées (encore).

      Un passage en courbe, au plafond bas.

      Des volets fermés.

      Un banc vide.

      Une treille.

      Une grille.

      L'endroit n'est pas le terrier des loups.

      Je translate (verbe transitif)

      Je laisse.

      À écrire et à supprimer.

      Je ne comprends pas.

      Je mélange tout.

      Le trou de verdure ("c'est un trou de verdure où chante une rivière " c'est l'incipit) ne peut pas se trouver dans les titres que vous citez. La mise en abyme est parfaite : peut-être voulais-je suggérer que le trou de verdure de l'apprenant Arthur Rimbaud serait à sa place parmi les poèmes érotiques de Paul Verlaine.

      La corne de l'orée , le ciel de l'orée , la plante de l'orée.

      J'essaye des trucs. Je truque. Je ne veux pas être subtil. Je ne comprends rien mais des fois je dis des trucs.




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    2. Je ne comprends pas grand chose, je sais et souvent je suis à côté. Le titre que vous donnez à votre billet "le sonnet du trou..." portait à confusion. Mais c'est vrai l'histoire de l'incipit, je l'avais oublié. Comme quoi, la mémoire est facétieuse. Sinon, à propos de ma translation, j'attends la relecture d'une prof de langues en Angleterre. J'aime bien la poétique des chèvres dans les bois. "J'ai à parler, n'ayant rien à dire, rien que les paroles des autres" blablatait Beckett. Il ne faut pas confondre parler et dire.

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  3. Lost in translation, comme d'hab.

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    1. exactement, c'est l'histoire du je est beaucoup d'autres, encore faut-il en avoir conscience... C'est, figure-toi, mon domaine de recherche. Belle journée Alf

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  4. Tu veux que je te passe Le loup des steppes ou tu l'as déjà ?

    Cet aprèm je translate un truc de 12 minutes.

    Et puis vers 17h30 : je vais à la noyade affreusement libre.

    GG Elly.

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  5. T'as le loup des steppes en pdf ?
    Moi aussi, cette am je re-translate. Les phrases in english, même académique, m'a dit ma prof de langue, ne doivent pas être à rallonge comme en français. Ecart syntaxique, tu comprends ?
    12 min, c'est rapide, tu dois être doué.
    En fin de journée, j'irai marcher. Je penserai à ta noyade.

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.