lundi 3 janvier 2011

Post-Exotique 29













Je me débarrasse du corps de l'écrivain principal sans difficultés : juste deux allumettes. Le corps du personnage principal est plus coriace : trois allumettes. L'histoire principale n'ayant ni commencement ni fin, je m'en débarrasse sans difficultés : zéro allumette. Le lecteur principal peut bien rester où il est. Je rentre à pied à l'hôtel. Je me débarrasse de mon blouson et du reste. J'enclenche le compte à rebours. Y'a plus qu'à attendre pour être enfin débarrasser des cafards et des Post-Exotiques. Sans allumettes.

5 commentaires:

  1. Post exotique s'est donc enflammé ?
    Cette histoire sans commencement, ni fin, ne manque pas d'intérêt.
    Vous savez, depuis que vous aviez réagi comme le vent excessif, balayant tous vos commentaires déposés au jardin, j'ai le souci des mots que j'emploie, aussi de dissiper d'éventuels malentendus. C'est vous dire si je me prends la tête pour conserver des relations cordiales avec une personne que je connais à peine. Pour dire aussi, que mon chut arrivait après un commentaire que je trouvais douteux, et qui avait provoqué chez moi une forte émotion et un étrange sentiment de malaise (je suis humaine, après tout). Mais enfin, c'est du passé.

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  2. À moi ou à moi,
    Elly
    L'état des choses fait que je ne peux évidemment et dans tous les sens : une fois de plus n'être qu'allusif, suggestif, un peu à côté.
    Nuit debout (c'est un nom jolie) est inclusif au début : mon dernier post celui du premier novembre est excessivement excessif : exprès.

    Dans journées perdues le Docteur S. et Françoise déjeunent avec Frédéric Lordon et Aude Lancelin : il y a un beau discours place de la république de Frédéric Lordon, une prise de parole jolie.

    Rencontre est parfait.

    Mon commentaire sur les couleurs était excessif.

    Vous rencontrer là et là et peut-être là ou là ou encore un peu ici ou même un peu plus loin là-bas : [. ]

    J'ai plein de trucs à vous dire.



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  3. Je viens de me relire.

    Je n'y arrive pas.

    Sous la douche tout était clair, les phrases et les idées s'emmaillotaient.


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  4. L'âme des vieux soleils s'allume mais pas n'importe comment : l'âme des vieux soleils s'allume : emmaillotée
    c'est une prise de parole jolie

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  5. La paille, c'est pour chatouiller les âmes.

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.